Sorties de Tunnels ? Ou d’Impasses ? Et de la COVID ?

Pour ceux qui trouvent nos écrits trop « techniques » nous facilitons une lecture simplifiée  par l’image des projets combattus de Lou Roure et Plateau de Calieu.

Suites de la com précédente du 17/01/2022 : voici l’article de La Provence qui confirme nos dires sur le fait que le Maire de Martigues a fait un « mea culpa » sur les conséquences d’une densification anarchique.

 Ainsi L’ADSM n’est pas la seule à dénoncer les affres de la densité théorisée, sans mesure d’impacts, par les technologues. Cf l’assertion 1, en fin d’article (La Provence du 3 septembre 2015) rapporte :

 « le riverain dont la vue de sa  villa s’est retrouvée du jour au lendemain barrée par un immeuble » !  : L’Habitant qui voit un mur d’immeuble devant ses fenêtres a dû être …TOTALEMENT réconforté par le mea culpa du Maire... Et en plus, c’est en « centre ville »,  pas en périphérie de la zone UA,  comme à St Mitre !

 L’ADSM est dans la même position que le comité de quartier G Philippe de l’article…sauf que les murs de Gambetta ne sont pas construits…encore ?

Et nous attendons toujours de savoir ce que l’on va sacrifier, (ou pas), avec le projet Gambetta.

 En attendant, depuis 2014 les voisins profitent (encore) de l’environnement grâce aux actions de l’ADSM,  tout comme les habitants de l’impasse Lou Roure, qui entendaient bien être tranquilles avec les rêgles de leur lotissement scellées (croyaient-ils) depuis 1982 !..jusqu’au choix « prioritaire » défini secrètement par le courrier municipal de 2013 désignant au Préfet le choix de préemption de ce lot, alors inconstructible en EBC.cf photo de l'entrée de l'impasse et de la pinède... à raser.

Le  projet Gambetta prévoyait 29 logements et « parking goudronné de 58 places » sur le lot 250 et le dernier lot du lotissement Lou Roure, sur lequel on distingue encore les fondations du permis suspendu « au temps de Christian Beuillard »… 

 A propos de l’ OAP de Plateau de Calieu.

Idem pour les habitants voisins des Belles au Bois et des extensions vers les « tennis de Calieu visibles sur la photo » : tennis en cours de transformations en lotissement ! Et l’implantation proposée par les auteurs du PLU sur la parcelle 273 (cf photo ci-dessous  cadastrée du périmètre de l’OAP de Plateau de Calieu.

Voici par des images ce que peu d’habitants ont dû lire et « apprécier » dans les 500 et quelques pages du Rapport de Présentation…

En parlant d’apprécier, le « niveau d’impacts avant /après » est évalué en faible par « l’appréciation » des auteurs du PLU . Les voisins du périmètre « apprécieront » et notamment ceux du fan-club de l’équipe municipale précédente qui vont avoir 83 maisons dont 30% de logements sociaux , à la limite de leur clôture…C’est pourquoi l’ADSM a pris le parti  de demander au nouveau maire le 27 novembre 2020 (au cours d’une réunion avec lui et des conseillers municipaux) l’étude d’une conversion en résidences séniors, assimilables à des logements sociaux (et qui seraient comptabilisés pour assouplir les exigences préfectorales).

 Conversion  qui permettrait des aménagements compatibles avec le cadre et l’activité dédiée à l’origine dans le POS et qui compléterait avec moins d’impacts, la résidence « la Provence » .Nous attendons que la nouvelle Municipalité nous éclaire sur l’avance des projections de cette OAP qui n’est pas (encore) ouverte à la construction, mais sur laquelle un investisseur aurait déjà planché au temps de l’équipe Aliphat, afin qu’elle puisse être ouverte après les élections en cas de …reconduite de l’équipe municipale Aliphat. Idem pour les OAP de Balcon de Calieu et de Varage !

Cf ci-dessous : schéma d’implantation des périmètres préfigurant les conditions de concrétisations du cahier des charges à construire par un investisseur (reproduction du Rapport de présentation…tout est dit et implanté...pour le PLU dès le diagnostic)

Dernières minutes :

1) Nous attendions (dans la semaine), les suites du recours, et particulièrement les conséquences du sursis à statuer contre le permis illégal de Lou Roure qui laissait, jusqu’au 22/01/2022 à Gambetta, et au maire pour convenir (ou pas) d’une correction des points illégaux.

Sans infos du TA,  et d'après notre avocat, intérrogé sur les suites le 25,  cette date est extensible pour certains dossiers (similaires )durant 1 an sur 2 de ses dossiers en cours ! Hormis le fait que l'on pourrait se demander pourquoi le TA fixe une date , si c'est pour ne pas la respecter ? Nous attendons que le Maire précise sa position à l'ADSM et ce qu'en déduisent Gambetta et le vendeur du terrain.

Nous rappelons qu'en plus de ce contexte:

 - le recours auprès du conseil d'état contre la forme du permis à statuer court depuis le 22 décembre 2021 (et pour combien de temps?...)

- en conséquence, il semble que Gambetta ne  soit pas encore sur le point de démarrer les constructions projetées!

2) Pour ce recours (non suspensif)  au conseil d'état, les voisins donateurs du périmètre du permis Gambetta  ont (encore)  TRES largement contribué aux frais de cette nouvelle procédure, faisant la preuve de l'efficacité de la mutualisation ,et du fait que l'ADSM (conformément à son statut)  défend les dossiers qui ont un impact collectif et non pas "personnel" .

3) En attendant les réponses du Maire,  les contraintes Covid paraissent moins peser, et le Bureau va se réunir afin de cibler, aux meilleures conditions, les possibilités de projection de l’AG de début d’année, qui permettra outre le plaisir de vous revoir , le renouvellement des cotisations et le renflouement de notre trésorerie .

Car vous l’aurez compris, les CONSEQUENCES du PLU de 2017 ne sont pas réglées … pas davantage que les coûts de procédures qui restent à devoir…